Peut-on ne pas être soi-même ? | 4 étapes pour en prendre conscience

Elsa Chamant, 10 décembre 2021

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Aujourd’hui je vais répondre à une question qui peut paraitre « bête » comme ça, mais qui est trèèès loin de l’être : peut-on ne pas être soi-même ?

La réponse est définitivement : OUI !

Et tout le monde passe par là en 4 étapes :

Tout d’abord tu es parfaitement toi-même étant tout petite enfant.

Ensuite, tu reçois une éducation qui te conditionne à être ce que tu n’es pas vraiment au fond de toi (de manière inconsciente).

Puis, tu grandis et deviens adulte en croyant profondément que tu es pleinement toi-même à travers l’éducation que tu as reçue (toujours inconsciemment).

Et enfin, arrive un jour le déclic qui te fera prendre conscience qu’en fait tu n’es pas vraiment heureuse, que tu ne te sens pas libre d’être vraiment toi, et que finalement tu n’adhères pas vraiment à la vie que tu as construite jusque-là.

Ouch ! Sacré cheminement !

Voyons en profondeur les enjeux de chaque étape.

Et également, ce qu’il faut faire par la suite pour redevenir soi-même !

NE PAS ETRE SOI-MEME : PAS AU TOUT DEBUT !

Quand un bébé vient au monde, il est immaculé de toute éducation, de tout conditionnement.

Il est vierge d’étiquettes, de clichés, de préjugés.

Quand on vient au monde, on est parfaitement nous-même.

On n’en a clairement pas conscience, mais c’est le cas !

Cela ne va pas durer très longtemps malheureusement…

Notre entourage va assez vite s’appliquer à nous éduquer en bonne et due forme.

Car nous devons apprendre à vivre en société.

L’éducation que nous donne les parents ne sert ni plus ni moins à ça au fond :

Ils nous inculquent les valeurs et principes qu’ils estiment être les meilleurs pour pouvoir vivre dans la société actuelle.

L’ENFANT DOIT PASSER PAR LA CASE « CONDITIONNEMENT »

Est-ce qu’on peut échapper à cette éducation et rester soi-même ?

Non… parce qu’étant enfant, on dépend forcément des autres.

Donc on va devoir passer par la case « j’apprends ce que les autres veulent de moi ».

Ce n’est pas une mauvaise chose et c’est même nécessaire, car l’enfant a besoin d’un cadre, de repères, de stabilité, pour se construire.

La seule chose qu’il faut savoir et comprendre, c’est qu’il se construira sur les fondations de quelqu’un d’autre, qui ne sont pas forcément les mêmes que les siennes au fond.

Je pense qu’on ne peut pas éviter cela.

On ne peut pas éviter le conditionnement, car d’une certaine façon il fait partie du processus de devenir soi plus tard !

Car au final, il est nécessaire de se perdre, de ne plus être soi-même pour le redevenir !

Par contre, si tu as des enfants, il serait peut-être bon de les éduquer selon tes valeurs et principes, tout en leur laissant un espace suffisant de responsabilité, d’existence, pour ne pas détruire complètement ce qui fait qu’ils sont eux-mêmes !

Et pour que le travail de redevenir soi soit moins compliqué par la suite.

PUIS ON EST EDUQUEE, FAÇONNEE, CONDITIONNEE

Ainsi l’enfant va passer par la case conditionnement, et va progressivement s’éloigner de ce qu’elle est vraiment.

Elle va apprendre des choses par les autres, des principes de vie, des croyances, des idées, des opinions.

Et n’ayant pas encore la conscience et la maturité nécessaire pour avoir ses propres idées, elle va inconsciemment se dire qu’elle adhère aux idées des autres.

Les autres étant des personnes de confiance. Généralement les parents, les professeurs, les amis, etc.

Etant petit enfant, on remet rarement les choses en question.

Car de un, ça ne nous intéresse pas, on préfère jouer, s’amuser !

De deux, l’autorité du plus grand finit par gagner.

On tente une rébellion vers 2 ans, avec la fameuse période du « non ».

Quand on commence à prendre conscience de soi-même, de sa propre volonté, et du pouvoir qu’on a de parler en son propre nom

On donne du fil à retorde aux parents en disant « non » à tout et n’importe quoi.

Cette période finit par se calmer car les parents font valoir leur autorité en rétorquant : « ce n’est pas toi qui décides, c’est papa et maman ».

ON COMMENCE A NE PLUS ETRE SOI-MEME VERS 4-5 ANS

Ainsi, on va grandir avec cette première croyance inconsciente qui est (en caricaturant un peu) :

« C’est papa et maman qui décide de ce que je suis et de ma vie, je dois les écouter pour être acceptée et aimée. »

A partir de 4-5 ans (ou un peu plus), on devient généralement plus docile, on obéit, on arrête d’en faire à notre tête.

En tout cas beaucoup moins qu’avant.

Cette croyance va continuer à se développer et va s’étendre à toutes les personnes de confiance.

C’est comme ça qu’on s’éloigne doucement mais sûrement de ce qu’on est, car on se plie progressivement à obéir aux autres pour être acceptée.

Mais, retournement de situation, on va retenter un acte de rébellion à l’adolescence.

On va à nouveau vouloir s’imposer, exister, remettre en question cette autorité écrasante.

L’ado est comme l’enfant de 2 ans : elle dit non à presque tout ce que ses parents lui proposent, elle n’est plus toujours d’accord, elle a son mot à dire.

Cette étape est cruciale car elle permet aux parents de laisser l’espace d’existence suffisant dont l’ado a besoin.

UNE OPPORTUNITE POUR REDRESSER LA BARRE :

Je ne suis pas parent, mais j’ai été adolescente !

Et j’aurais aimé que mes parents prennent plus en considération mes objections, mes désaccords, et mes propres volontés.

Le but n’est pas de laisser faire tout et n’importe quoi à son ado (quoique chacun sa façon d’éduquer), mais plutôt de montrer à l’ado qu’on est prêt à répondre à son besoin d’exister en tant que personne consciente en :

– Lui donnant des responsabilités raisonnables

– Communiquant comme avec une adulte

– Arrêtant d’utiliser son autorité avec la phrase « c’est moi qui décide pour toi »

– Lui donnant une autonomie raisonnable

C’est le moment où on a besoin de renouer avec soi-même, même si on n’en a pas pleinement conscience et qu’on ne sait pas vraiment qui on est du coup.

Respecter cette étape dans la vie de son enfant, peut l’aider à renouer plus facilement par la suite avec ce elle est vraiment au fond.

ON DEVIENT UNE ADULTE PERSUADEE D’ETRE ELLE-MEME

La question « Peut-on ne pas être soi-même ? » prends tout son sens à l’entrée de la vie adulte.

Si les étapes d’avant ont bien eu lieu, c’est à ce moment que la personne est le moins elle-même.

Et également le moment où elle en a le moins conscience.

PARCE QUE LE FORT DU CONDITIONNEMENT EST DE NOUS FAIRE CROIRE QU’ON Y ADHERE TOTALEMENT

Rappelle-toi que cet éloignement vient principalement de la croyance qu’on ne peut pas décider pour nous-même et qu’il faut obéir aux autres pour être acceptée.

La force de cette croyance est non seulement de faire en sorte que tu t’éloignes de toi, mais aussi que tu finisses par croire que tu adhères complètement à l’éducation que tu as reçue (de façon inconsciente évidemment).

Ainsi, tu vas entrer dans la vie d’adulte en étant persuadée que tu es sur le bon chemin sur tous les points de vue : buts dans la vie, études, travail, couple, etc.

Et c’est bien normal, car tu as tout bien suivi : tu as écouté les personnes de confiance, tu as fait ce qu’ils t’ont dit.

Et même si tu n’as pas été d’accord au départ, l’autorité a fini par te faire accepter et adhérer à l’inverse.

Tu arrives donc à l’accomplissement de cette croyance.

Tu as fait tout ce qu’on t’a dit, tu dois donc te sentir aimée, acceptée, heureuse dans tout ce que tu as, ce que tu fais, dans tes relations, etc.

Et tu y crois !

Tu te dis que oui, ces études sont les bonnes pour moi, c’est ce que je veux faire.

Même si tu n’aimes pas forcément les cours, tu as du mal à apprendre, etc.

Tu te dis que ce boulot est top, il est dans la continuité de tes études. Tu es dans une super boite, ya plus qu’à !

Même si tu te sens incapable, inutile, ignorante et que tu stresses de devoir travailler.

Tu te dis que tu as fait tout ce qu’il fallait pour être heureuse : tu as un super appart, un.e chéri.e, un chien, un chat, une belle voiture, un boulot qui paie les factures et qui te permet de voyager.

Et là… c’est le drame.

NE PAS ETRE SOI-MEME : UN JOUR LE DECLIC !

Un jour arrive le déclic.

Un jour arrive la prise de conscience.

Celle de se rendre compte que tu n’es pas pleinement heureuse.

Tu n’es pas forcément malheureuse, mais tu sais que tu n’es pas heureuse non plus !

Et là c’est le drame.

Tu ne comprends pas !

Pourtant, tu as absolument tout fait pour être heureuse (en tout cas c’est ce que tu crois).

Tu as obéi, tu t’es résignée à écouter alors que tu n’étais pas forcément d’accord.

Tout ce qu’on a prévu pour toi, tu l’as fait !

Alors pourquoi ?

Pourquoi tu n’es pas heureuse ?

Pourquoi tu ressens ce vide intérieur ?

Pire, cette boule au ventre ?

PEUT-ON NE PAS ÊTRE SOI MÊME : LA CRISE EXISTENTIELLE

C’est le moment où tu finis par prendre conscience que quelque chose cloche.

Que tu n’es pas bien dans ta peau, et/ou dans ton travail, et/ou dans ton couple, et/ou dans tes relations.

Tu ne sais pas encore d’où vient le problème.

Tu penses qu’il vient de l’extérieur : le travail, la famille, le couple, l’environnement, etc.

Alors tu fais en sorte de changer certaines choses.

Mais la boule au ventre est toujours là !

Et un jour tu finis par te rendre compte que tu n’es pas toi-même.

Que tu n’es pas à la place que tu souhaitais vraiment au fond.

Que la vie que tu t’es créée n’est pas alignée avec toi.

C’est ce qu’on appelle communément : une crise existentielle.

Crise de la trentaine, quarantaine, cinquantaine !

Et même de plus en plus souvent, crise de la vingtaine !

Il n’y a pas d’âge pour avoir ce déclic.

Ce que je te souhaite, c’est de l’avoir le plus tôt possible.

Car ta vraie vie commence enfin après !

Personnellement, cette révélation, ce réveil, ce déclic je l’ai eu à 28 ans.

Et à partir de ce moment, tout a changé pour moi.

Aujourd’hui, je construis ma meilleure vie, où je me sens enfin pleinement moi-même !

Et franchement, c’est tout le malheur que je te souhaite.

NE PAS ETRE SOI-MEME : COMMENT FAIT-ON POUR LE REDEVENIR ?

A partir du moment où tu as eu THE déclic, tu vas chercher à redevenir pleinement toi-même et à te construire TA propre vie !

Que faut-il faire alors ?

Tu ressentiras toujours un décalage, un désalignement si tu ne prends pas le temps de reconstruire les fondations.

Pour cela, il faut remettre en question tout ce qui a été construit, en faisant le tri :

Ne garder que ce en quoi tu adhères vraiment, jeter tout le reste, et enfin ajouter les nouvelles bonnes croyances.

Mais comment est-ce possible de faire cela si tu as passé ta vie à appliquer les croyances des autres ?

Comment réussir à faire ce tri alors que tu viens tout juste de découvrir que tu n’es pas toi-même ?

PREMIERE CHOSE A FAIRE POUR REDEVENIR SOI-MEME : APPRENDRE A SE CONNAITRE

La première chose à faire est simple : il faut découvrir qui tu es vraiment.

Apprendre à te connaitre !

Alors « simple » est un bien grand mot hein.

L’idée est simple, mais en réalité il s’agit de se poser les bonnes questions, de faire des introspections, d’apprendre à s’écouter.

Que de notions qui peuvent paraitre compliquée au premier abord.

Ne t’inquiète pas, j’ai ce qu’il te faut !

Etant moi-même passée par là, j’ai fait des recherches, j’ai expérimenté, et j’ai trouvé des solutions.

Pour t’aider à amorcer ce cheminement pour redevenir toi-même, j’ai compilé toutes les questions essentielles et nécessaires à se poser pour apprendre à se connaitre.

J’ai créé un challenge : « 30 questions pour apprendre à se connaitre ».

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CONCLUSION/RESUME

Alors peut-on ne pas être soi-même ?

Tu l’as compris, la réponse est clairement oui.

Tout le monde passe par les 4 étapes décrites plus haut.

Certaines ont le déclic plus tôt que d’autres, mais tout le monde finit par l’avoir d’une façon ou d’une autre !

Car il y a une chose qu’il ne faut pas oublier : tout te ramènera forcément à ta vrai toi.

Que tu le veuilles au non, la vraie personne que tu es va finir par vouloir se révéler, par sortir des conditionnements qui lui ont été imposés.

Et à ce moment-là, ta vraie vie, heureuse et libre, va commencer !

Te reconnais-tu dans ce processus ?

A quelle étape penses-tu être ?

Je te dis à la prochaine pour un nouvel article !

Prends soin de toi.

Crédit photo : 浮萍 闪电

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