Comment gérer/écouter ses émotions en 3 étapes

Elsa Chamant, 10 février 2021

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Comment gérer ses émotions quand on ne nous l’a jamais appris ?

Aujourd’hui je vais te parler d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur !

Gérer mes émotions est un sujet qui m’a très longtemps fait défaut, que j’ai autrefois renié, dénigré, mis de côté, même détesté !

Si tu savais à quel point les émotions ont été un des plus gros combats de ma vie.

Et je sais qu’elles chamboulent énormément de personnes… si ce n’est pas quasiment tout le monde !

J’ai très rarement rencontré des personnes qui arrivaient à gérer leurs émotions (si ça se trouve elles n’y arrivaient pas mais donnaient l’impression haha).

Je vais découper cet article en deux grosses parties comme d’habitude, mais cette fois-ci, au lieu de t’expliquer « pourquoi », je vais plutôt te raconter l’historique de ma relation avec les émotions.

Si jamais tu te retrouves dans cet historique, je pense que cet article sera totalement fait pour toi !

Bonne lecture !

COMMENT GÉRER LES ÉMOTIONS : MON ENFANCE

Je vais entrer dans le vif du sujet : mon entourage proche n’était pas très au fait de la gestion et l’acceptation des émotions !

Mais c’est complètement normal, car leur entourage à eux n’étaient pas du tout sensibilisé à ce sujet.

Gérer ses émotions est une problématique vieille comme le monde, mais ce n’est que très récemment qu’on y porte une attention et un intérêt particulier.

Tout simplement parce qu’avant les gens avaient des soucis beaucoup plus « importants », comme faire face à la guerre, trouver un emploi sécurisant, nourrir sa famille.

Pas de place pour les émotions de chacun dans tout ça.

Et franchement, il y a de quoi le comprendre !

Mais aujourd’hui, on a la chance de pouvoir être beaucoup plus tourné vers soi, son bien-être, son épanouissement, son développement personnel, etc.

Et plus on s’y prend tôt, mieux c’est forcément !

Donc, comme je disais, ce n’était pas le top dans mon enfance côté « gérer ses émotions ».

LES PHRASES DIFFICILES DEVENUES DES CROYANCES LIMITANTES

Les phrases que j’ai peut-être le plus entendu (ou sûrement celles qui m’ont le plus marqué) sont :

« Chuuuut, ne pleure pas, tout va bien »

« Tu n’as aucune raison de pleurer »

« Comment ça, tu es en colère ? Tu n’es pas une gentille fille ! »

« Ben alors, tu es triste ? Tu veux un gâteau ? »

« Ah, tu boudes ? Ben on va t’appeler boudin alors ! »

Bon la liste est encore longue, mais t’as compris haha !

Quel est le point commun de ces phrases ?

Aucune d’entre elles n’accepte ni ne gère l’émotion présente.

Le problème majeur que j’ai eu à cause de ses phrases, c’est que j’ai refoulé mes émotions, je n’ai pas appris à les gérer et les accepter, et je les ai rejetées, enfouies, et diabolisées.

Et j’ai développé les croyances suivantes :

– Les émotions c’est pour les faibles

– Il ne faut pas montrer ses émotions

– On n’a pas le droit d’être triste ou en colère si les autres estiment qu’il ne faut pas

Ah la laaaa… si tu savais les dégâts que ces croyances ont provoqué en moi.

Si j’avais su qu’elles étaient complètement fausses !

Mais bon avec des si hein…

Si toi aussi tu as développé ces croyances depuis ta plus tendre enfance, lis bien ceci :

C’est FAUX !

Les émotions ne sont pas une faiblesse !

Il n’y a rien de mal à montrer ses émotions.

Et tu as le droit d’avoir toutes les émotions que tu veux, il n’existe pas de pondération, de valeur, de loi, de règles !

Une émotion c’est personnel.

Et chaque personne est unique.

Alors chaque émotion est vécue de manière unique !

On ne peut ni comparer, ni pondérer, ni estimer, ni tout ce que tu veux.

J’AI DONC GRANDI AVEC MES FAUSSES CROYANCES

Bref, j’ai grandi avec la conviction que je devais être une femme forte (dans ma tête « forte » était égal à « pas d’émotion, déterminée, peur de rien »).

Et c’est ce que je suis devenue.

Jusqu’à mes 24 ans à peu près, j’étais un modèle de force.

Beaucoup de gens me disaient qu’on pouvait s’appuyer sur moi, que j’étais leur « roc », qu’on pouvait tout me dire sans avoir peur de me blesser (haha).

Et c’était « vrai »…

Enfin en tout cas, c’était la carapace que je m’étais construite en croyant gérer au mieux mes émotions comme ça.

Les émotions ? Hmmm connais pas !

Jusqu’au jour où…

MAIS MON CORPS A FINI PAR DIRE STOP : LES CRISES D’ANGOISSE

Ben jusqu’au jour où mon corps à dit stop en fait…

Cette carapace était étouffante, fausse… même si je ne m’en rendais pas compte consciemment.

Mais mon corps lui… il savait !

Pendant longtemps, il a encaissé.

Il a refoulé, pris sur lui.

Et un jour, il a craqué !

Tous les « petits » messages qu’il m’envoyaient pour me signaler que la carapace était tout sauf une bonne idée ne suffisaient plus…

Alors, il a sorti l’artillerie lourde : l’angoisse.

Moi, Elsa, la fille forte, je me suis mise à faire des crises de panique.

Venues de nulle part.

Sans motif apparent, pertinent ou justifié.

Je faisais des crises d’angoisse pour tout.

Le boulot.

Prendre les transports en commun.

Aller au resto et au cinéma (qui soit dit en passant sont mes loisirs favoris).

Sortir dans la rue.

Pour tout !

La crise d’angoisse a été le message de mon corps pour me dire :

« Bon maintenant ça suffit, tu vas arrêter les conneries ! Tu n’es pas toi-même, tu ne t’écoutes pas, tu essaies d’être quelqu’un d’autre. Tu te fais du mal s’en t’en rendre compte ! Arrête d’essayer d’être ce que tu n’es pas. Arrête de te délaisser comme ça. Écoute ton vrai toi, et accepte le ».

Sauf qu’à l’époque je ne savais pas tout ce que je sais aujourd’hui sur les émotions, sur la mémoire et les messages du corps, et sur toutes les conséquences néfastes des émotions refoulées.

Ce n’est qu’à 29 ans que j’ai pu découvrir tout ça, que j’ai pu enfin comprendre ce qui m’arrivait, comment mon corps fonctionnait vis-à-vis des émotions.

SI TU DOIS RETENIR UNE CHOSE

Il y a deux messages que j’aimerais faire passer :

1) CE MESSAGE S’ADRESSE AUX PARENTS :

S’il vous plait, ne dites pas à vos enfants « ne pleure pas » ou « ne sois pas en colère ».

Ne dites pas à vos enfants que pleurer c’est pour les bébés.

Les enfants sont des personnes à part entière.

Ils ont leur personnalité, leur caractère.

Ils ont le droit d’être ce qu’ils sont, d’avoir les émotions qu’ils ont.

N’essayez pas de leur en empêcher, laisser les exprimer ce qu’ils ressentent.

Car un enfant qui pleure ou qui se met en colère a une bonne raison de le faire.

Tout comme les fois où il est heureux !

Ça ne vous viendrait pas à l’idée (enfin j’espère) de dire à votre enfant « arrête d’être content, tu n’as pas le droit ».

Alors pourquoi le faire quand il ne va pas bien ?

Parce que cela vous dérange ?

Je pense que l’amour que vous avez pour votre enfant est plus fort que la gène que ça peut vous occasionner.

« Ok Elsa, mais je ne sais pas comment faire moi, je n’ai pas appris à accompagner mes enfants dans la gestion de leurs émotions ! »

Pas de soucis, c’est normal de ne pas savoir si on ne nous a pas appris !

Je connais une professionnelle de la petite enfance, Educzen79, qui propose des ateliers et formations pour aider les parents à mieux communiquer avec leurs enfants/ados, en mettant en avant le respect de soi-même et celui de l’enfant.

J’ai déjà fait un atelier en visio avec elle ! Elle vous sensibilisera très bien à tout ce qui est acceptation et gestion des émotions de l’enfant.

Elle vous donnera les clefs pour que vous et vos enfants soient complètement épanouis et arrivent à gérer leurs émotions.

Et cela dans le respect l’un de l’autre.

Vous pouvez trouver ses ateliers ici : ateliers parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent.

N’hésitez pas à la contacter si vous êtes intéressés ! 😊

2) CE MESSAGE S’ADRESSE A CEUX QUI SE SONT CREER UNE CARAPACE :

J’en vous en prie, arrêtez avant que votre corps réagisse (car il ne sera pas aussi tendre que moi pour vous faire passer le message).

Cette carapace que vous vous êtes forgée en croyant bien faire, en croyant que vous n’aurez plus aucun problème, est en fait la pire arme que vous avez créée contre vous !

Car, tôt ou tard, votre vrai « moi » tout au fond de vous finira par vouloir sortir, par vouloir exister pleinement !

N’essayez plus d’être ce que vous n’êtes pas.

De faire des choses qui ne vous vont pas.

N’essayez plus de taire vos émotions.

Car nier tout ça vous fera souffrir.

Et si vous ne voyez absolument pas de quoi je parle, soit :

– vous êtes vraiment vous-même et je suis heureuse pour vous !

– vous êtes dans le déni complet, et un jour vous saurez de quoi j’ai voulu parler (ce jour-là revenez me voir 😉)

Mais bref, pour l’amour de vous, soyez et restez vous-même !

LES 3 ÉTAPES POUR GÉRER SES ÉMOTIONS

QU’EST-CE QU’UNE ÉMOTION ?

Une émotion est une énergie qui transporte de l’information, un message.

Sa mission sacrée est de t’apporter ce message et d’être sûre à 100% que tu l’aies bien reçu.

Peu importe le message qu’elle a à te donner, qu’il soit « important » ou non.

Pour l’émotion, tous les messages ont la même valeur.

Si tu reçois/accueilles son message dès qu’elle se présente à toi, elle part aussitôt qu’elle est venue, une fois son message délivré.

Mais si tu ne l’accueilles pas, si tu refuses d’écouter son message, elle va rester et « crier plus fort » pour que tu l’accueilles.

Un peu comme quelqu’un qui frappe à ta porte et à qui tu ne réponds pas. Il va essayer plus fort peu de temps après.

L’émotion va rester tant que tu ne lui as pas ouvert, car elle ne partira pas tant que sa mission ne sera pas remplie.

Alors elle va rester à ta porte, réessayer de taper et crier de temps en temps.

Et plus elle attend, plus elle tapera fort la fois d’après.

(Nous verrons par la suite ce que signifie « accueillir l’émotion », « crier/frapper plus fort »).

Il existe 4 émotions de bases, chacune avec son message :

Émotion Message à faire passer
Peur Tu n’es pas en sécurité, tu es en danger. Il faut te mettre en sécurité.
Tristesse La situation idéale à laquelle tu aspires ne peut pas ou plus se produire, il faut l’accepter, tourner la page, faire le deuil.
Colère La situation est inacceptable pour toi, tes limites ont été franchies, tes valeurs ont été bafouées, tes besoins sont insatisfaits. Il faut poser une action pour changer la situation ou en sortir.
Joie Tu es sur la bonne voie, tes besoins sont satisfaits, tu es en accord avec toi-même. Il faut continuer sur cette voie.

ÉTAPE 1 : SE RENDRE COMPTE QU’UNE ÉMOTION EST LÀ

Cette étape peut paraitre un peu bizarre, mais si tu n’as jamais appris à gérer tes émotions, à les écouter, tu ne seras pas surpris de voir à quel point tu as du mal à reconnaitre leur arrivée.

Une émotion a un message, mais comment est-il physiquement ce message ?

L’émotion passe par les sensations.

Autrement dit, elle va te faire « sentir » certaines choses à l’intérieur de toi.

Les sensations.

Et ces sensations vont avoir des effets extérieurs.

Exemple :

Quelqu’un m’insulte -> déclencheur de l’émotion

Je sens une boule de chaleur dans ma poitrine -> sensation

Je sens une tension dans mes jambes et mes bras -> sensation

Mes poings et ma mâchoire se serrent -> effet extérieur

Mes sourcils se froncent -> effet extérieur

Et là j’ouvre ma bouche pour l’insulter aussi ce p**** de **** de sa **** qui ***** -> effet extérieur à ne pas faire.

L’enjeu dans la prise de conscience de son émotion est de se rendre compte qu’on est passé d’un état neutre à un état émotif.

Ce passage est généralement inconscient.

Un peu comme la respiration.

On sait que c’est une fonction automatique et on peut la conscientiser, mais on le fait rarement car on n’en a pas besoin pour que ça fonctionne.

Par contre, conscientiser la respiration a de super vertus : apprendre à mieux respirer, diminuer le stress, etc.

Ben c’est pareil pour les émotions, les sensations et les effets.

On n’a pas besoin de les conscientiser pour que le processus se fasse, mais cela peut vraiment apporter des avantages si on le fait !

Ce que tu dois faire :

Lorsque qu’une émotion arrive, il faut conscientiser les sensations et les effets le plus vite possible pour éviter de la refouler, ou au contraire de mettre de l’huile sur le feu.

Pour y arriver, il faut essayer de le faire par palier :

Se rendre compte qu’on met de l’huile sur le feu : si on reprend l’exemple de la personne qui m’insulte, il faut que j’arrive à détecter que j’ai fini par l’insulter moi aussi.

Prendre conscience des effets : si j’arrive à prendre conscience que mes poings et ma mâchoire se serrent, que mes sourcils froncent, je vais peut-être pouvoir éviter de mettre de l’huile sur le feu.

Porter attention aux sensations : et enfin si j’arrive à prendre conscience de la boule de feu dans ma poitrine, je vais peut-être pouvoir éviter tout ce qui suit.

Ce que tu ne dois pas faire :

Croire que c’est à cause de l’autre que tu vis une émotion (ce n’est pas la faute de la personne qui m’insulte si je me mets en colère, elle n’est qu’un déclencheur, pas la responsable de mon émotion).

Nier tes sensations et leurs effets en te disant que ça disparaitra. Tu ne peux pas nier ta respiration n’est-ce pas ? Eh bien, même si cela te parait moins évident, tu ne peux pas non plus nier tes émotions.

ÉTAPE 2 : ARRÊTER DE PARLER POUR MIEUX GÉRER SES ÉMOTIONS

Oui, tu as bien lu.

Quand une émotion arrive (alors c’est surtout vrai pour une émotion négative hein), il faut arrêter de dire ce qui te passe par la tête.

Car :

– Quand une émotion passe, la réalité est déformée.

– Donc tu vas peut-être penser et dire des choses qui ne sont pas complètement vraies.

– Une fois que l’émotion sera passée, tu vas retrouver la « vraie » réalité, et tu vas potentiellement te rendre compte que ce que tu as dit était faux, déformé, erroné.

Alors là comme ça, tu ne vois peut-être pas les dégâts que ça peut faire, mais laisse-moi t’expliquer :

Ça arrive beaucoup plus fréquemment avec la colère.

Qui n’a jamais dit des choses blessantes à quelqu’un sous le coup de la colère ?

Et qui ne s’est jamais senti honteux et coupable d’avoir dit ce qu’il a dit une fois la colère passée ?

Les émotions passent, mais pas les mots…

Alors pour éviter de dire des choses que tu vas regretter (et crois moi ça sera le cas d’une façon ou d’une autre), il faut arrêter de parler quand tu sens qu’une émotion passe !

Évidemment, plus l’émotion est forte, moins il faut dire ce qui passe par notre tête !

« Alors je veux bien, mais comment je fais si c’est pendant une dispute, ou si quelqu’un me pose des questions pour savoir pourquoi je suis triste ? »

CE QUE TU DOIS FAIRE :

Concrètement, si tu es entouré·e, si tu parles avec quelqu’un et que l’émotion arrive, il faut que tu apprennes à dire le strict minimum vital suivant :

« Écoutes, là ça ne va pas. J’ai besoin d’un moment pour me calmer, ce n’est pas contre toi. On en reparle après ok ? »

Cette phrase, tu dois la dire avec le plus de bienveillance possible à l’égard de l’autre (plus difficile quand il s’agit de la colère, mais tu fais ce que tu peux).

CE QUE TU NE DOIS PAS FAIRE :

Croire que c’est à cause de l’autre que tu vis une émotion (ouais je vais le mettre à chaque fois pour que ça rentre bien dans ta ‘tite tête, héhé).

Continuer à parler (mais ça t’avait compris).

– Dire à l’autre que tu ne veux plus le voir ou lui parler, bref, couper totalement la communication.

ÉTAPE 3 : SE CONCENTRER SUR SES SENSATIONS ET SES EFFETS POUR MIEUX GÉRER SES EMOTIONS

Voilà maintenant que tu es tranquille, que tu as ton moment pour te « calmer », tu vas pouvoir accueillir/écouter ton émotion.

C’est très simple :

Ferme les yeux (meilleur pour la concentration)

– Mets ton attention à l’intérieur de toi

Liste les « choses » qui se passent dans ton corps (à voix haute ou pas, comme tu veux)

Laisse faire ces choses au fur et à mesure : elles vont peut-être augmenter en intensité, ou changer de place dans ton corps. Laisse-les faire, même si c’est très désagréable.

Continue jusqu’à ce que tu ne sentes plus rien.

– Ça y est, tu as accueilli/écouté ton émotion ! 😊

Ce n’est pas plus « compliqué » que ça.

Et ça marche pour toutes les émotions, peu importe l’intensité (phobie, angoisse, grosse colère, besoin compulsif, etc.)

J’ai mis le mot « compliqué » entre guillemets car évidemment le processus théorique est simple, mais le vivre et lâcher prise c’est plus difficile.

Le plus dur pour moi est de « laisser faire les sensations », car il y a des émotions pour lesquelles c’est très pénible de laisser faire.

On a mal à l’intérieur de soi.

Mais sache qu’il vaut mieux laisser faire ce « mal » tout de suite, que le refouler et en subir les conséquences après !

Car comme je te l’ai dit, ton émotion ne partira pas tant qu’elle n’aura pas délivré son message.

Et elle tapera et criera de plus en plus fort.

Qu’est ce que ça veut dire concrètement ?

Eh bien, si au début la sensation que tu ressens est une petite douleur à la poitrine, et que tu refoules cette douleur, que tu n’y prêtes pas attention, elle se transformera peut-être en difficulté respiratoire par exemple, ou en problème aigue de digestion (cela dépend de l’émotion qui est refoulée).

Et c’est comme cela qu’on peut développer des maladies sans défaillance physique de base, avec une bonne hygiène de vie, etc.

Eh oui, ça arrive ! Bien plus qu’on ne le pense d’ailleurs.

CE QUE TU DOIS FAIRE :

Tu peux écouter tes émotions seul ou avec quelqu’un (qui est sensibilisé à ce processus, et qui est évidemment bienveillant envers toi)

– Une fois l’émotion passée, tu dois rétablir la communication. Tu peux expliquer ce qu’il vient de se passer et reprendre la discussion plus sereinement.

– Je te conseille également de sensibiliser ton entourage proche à ce processus d’écoute de tes émotions, pour qu’ils ne soient pas surpris quand tu leur demanderas de stopper la discussion. Attention ! Il faut le faire uniquement quand tout va bien pour toi, pour ne pas être influencé par une émotion qui te fera dire des choses déformées.

CE QUE TU NE DOIS PAS FAIRE :

Croire que c’est à cause de l’autre que tu vis une émotion (m’en fous, j’le mets à chaque fois j’te dis !)

Essayer de trouver un sens logique à ton émotion, la cause, le « pourquoi », la rationnaliser. L’émotion n’est pas dans le rationnel, donc essayer de mettre des mots logiques et rationnels n’est pas la meilleure façon de les écouter. Il faut se concentrer sur les sensations, comme dit. Par contre, une fois l’émotion passée, tu peux tout à faire essayer d’y mettre des mots !

– D’ailleurs rationaliser l’émotion va plutôt avoir pour effet de « mettre de l’huile sur le feu » qu’autre chose. Donc évite !

CONCLUSION

Waaaaooouuuh !!

Ça y est, tu sais maintenant comment faire pour enfin gérer tes émotions, et retrouver la sérénité.

Quoi ??? Tu n’y arrives pas ?

Ah oui mais Rome ne s’est pas faite en un jour hein !

Il va te falloir du temps pour réussir à apprivoiser ce processus.

Mais garde courage, car je te jure que ça marche !

Je suis hypersensible émotionnelle.

Donc en gros, quasiment toutes mes émotions sont fortes, intenses, toutçatoutça.

Et j’ai fini par y arriver !

Donc toi aussi tu peux le faire ! 😉

Ah et autre chose : je n’ai plus de grosses crises d’angoisse, et les petites que je fais rarement, j’arrive parfaitement à les gérer grâce à tout ce que je viens de te dire !

Si c’est pas beau ça ! 😀

RÉSUMÉ

Bon alors rapide résumé pour savoir comment gérer ses émotions :

Apprend à conscientiser tes émotions, sensations et effets.

Arrête de parler ! Sauf pour dire que tu dois arrêter de parler !

Concentre toi sur ce qui se passe à l’intérieur de toi.

Liste tout ce qui se passe et laisse faire les choses jusqu’à ce que tu ne sentes plus rien.

– C’est bon, c’est terminé ! 😀

Et maintenant, si ça te dit d’aller plus loin, dans la newsletter de ce soir, j’offre également la liste des fausses croyances et des vérités à savoir sur les émotions !

Pour que tu prennes conscience comme moi de toutes tes barrières, et surtout pour que tu puisses enfin arrêter de diaboliser les émotions et être en paix avec toi-même !

Alors n’hésites-pas, et inscris-toi grâce au mini-formulaire sous l’article !

A la prochaine pour un autre article !

N’hésite pas à commenter ! 😉

Crédit photo : Ben White

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